REGLEMENT INTERIEUR

DE LA C.U.M.A. …………

A ………………

 

ARTICLE 1 – CHAMP D’APPLICATION

 

Le présent règlement établi par le Conseil d’Administration, conformément à l’article 62 des statuts et approuvé par l’Assemblée Générale du …………. a pour but de préciser les droits et obligations des coopérateurs vis-à-vis de la Société et de définir les modalités pratiques du fonctionnement de la coopérative.

 

 

DROITS ET OBLIGATIONS DES COOPERATEURS

 

ART. 2 – DROIT D’UTILISATION DU MATERIEL

 

Un droit à utiliser le matériel de la coopérative est reconnu à tout coopérateur pour effectuer au cours de chaque campagne, les travaux sur son exploitation agricole.

Ce droit consiste pour tous en un droit de base proportionnel au capital social souscrit par chacun. L’engagement d’un sociétaire à demander les services d’un équipement ou ensemble d’équipements (et réciproquement de la coopérative à tenir ces services à la disposition des sociétaires) est défini tant en durée qu’en volume.

 

1/ dans les statuts (art.7) en ce qui concerne les matériels achetés au moment de la constitution de la société.

2/ dans les procès-verbaux d’assemblée générale extraordinaires ayant décidé une modification de répartition du capital social de la C.U.M.A.

3/ quelques fois par le conseil d’administration.

 

Ces engagements seront, dans tous les cas, définis par un bulletin individuel d’engagement signé du sociétaire et établi conformément aux décisions prises par les assemblées générales ou par le conseil d’administration.

 

Une copie de ces décisions doit être transmise à l’autorité habilitée à donner l’agrément.

Actuellement ces engagements sont les suivants :

1)      Machine à Vendanger,

a)      durée de l’engagement : ………….

b)      volume de l’engagement :

…. part de ….. euros par ……..

Décisions prises par l’Assemblée Générale en date du ………...

 

ART. 3 – DROITS DE BASE

 

L’étendue et la durée du droit de base appartenant à chaque coopérateur sont fixées par les articles 12 et 7 des statuts par les procès-verbaux des assemblées générales extraordinaires ayant modifié les modalités de répartition du capital social et précisées dans les engagements de recourir aux services de la coopérative signés par chacun d’eux.

Un même coopérateurs peut  avoir un droit de base différent, sur les divers types de matériel de la société, et notamment si la C.U.M.A. comporte ou envisage de comporter plusieurs branches d’activité.

 

Tout coopérateur peut augmenter son droit de base sur un type de matériel si le conseil d’administration l’y autorise, en souscrivant de nouvelles parts de capital social et un engagement complémentaire d’utiliser les services de la coopérative.

 

Toutefois, même si le prix d’achat d’un matériel est entièrement amorti, l’assemblée générale peut subordonner l’acquisition de tout nouveau droit de base sur ce matériel au versement préalable d’un droit d’entrée dont elle fixe le montant, et à la souscription de parts sociales supplémentaires dans le cadre d’un augmentation de capital social.

 

Le droit de base ne peut être transmis à un tiers ou à un autre sociétaire que si ceux-ci prennent eux-mêmes l'engagement d'utiliser les services de la coopérative dans les mêmes conditions que le coopérateur qui le transmet et si la cession des parts sociales

correspondantes est autorisée à leur profit par le conseil d'administration, conformément aux articles 16 et 17 des statuts, suivants les cas.

 

 

ART.4 . DROIT EVENTUEL D'UTILISATION SUPPLEMENTAIRE

 

Les sociétaires qui ont souscrit le capital social nécessaire à l'acquisition du ou des matériels bénéficient d'un droit prioritaire d'utilisation, proportionnel au nombre de parts souscrites.

 

Si les travaux prioritaires une fois exécutés en totalité ces mêmes sociétaires désirent faire du ou des matériels considérés une utilisation supplémentaire, ils seront en droit de l'obtenir, sans aucune souscription.  Toutefois, ce droit ne pourra leur être accordé que dans la mesure où la capacité de travail utile de la machine ne sera pas dépassée, et dans la mesure aussi où cette utilisation supplémentaire ne dépasse pas ……. % des droits de base prioritaires, et garder un caractère temporaire, soit 2 exercices.

 

Au-delà de ce pourcentage et de ce nombre d'exercices, le sociétaire devra souscrire un nombre de parts sociales complémentaire proportionnellement à l'utilisation effective du ou des matériels, conformément à l'article 7 des statuts.

 

Pour les sociétaires de C.U.M.A. à branches d'activité multiples, qui n’ont pas souscrit pour le matériel considéré les parts sociales initialement demandées, et qui désirent utiliser ce matériel, ils pourront sur autorisation du conseil d'administration, souscrire les parts sociales nécessaires (*) obtenir ainsi l'utilisation du matériel, à condition toutefois que le conseil d'administration sur avis du responsable de cette branche, estime que la capacité normale de travail de ce matériel n'est pas dépassée et que cette surcharge de travail ne risque pas de nuire à la bonne exécution des travaux chez les sociétaires bénéficiant de droits de base prioritaires.

 

 

 

(*) L'adhésion à la coopérative peut être subordonnée au versement d'un droit d'entrée fixé par l'assemblée générale en fonction des amortissements auxquels les nouveaux venus n’ont pas participé, des risques pris par les fondateurs, etc... Il ne faut pas abuser de cette possibilité mais conserver un esprit coopératif.

 

 

 

 

 

ART.5 . OBLIGATIONS DES COOPERATEURS

 

Tout coopérateur est tenu, jusqu'à expiration de la durée prévue l'article 7 des statuts et conformément aux engagements qu'il a souscrits, d'utiliser effectivement chaque année le matériel de la coopérative pour le nombre d'unités de travail correspondant à ses droits de base.

 

Au cas où l'engagement ne serait pas entièrement rempli, et qu'elle qu'en soit la raison sauf toutefois raison de force majeure soumise à l'appréciation du conseil d'administration (article 7, paragraphe 6, des statuts) le sociétaire défaillant sera dans l'obligation de rembourser à la coopérative une partie proportionnelle des charges fixes et frais généraux annuels correspondant à la fraction non exécutée de l'engagement souscrit.

 

Le montant de ce versement sera calculé comme suit

 

            Indemnité compensatrice à verser :

 

            charges fixes + frais généraux           Nbre d'unité de

            --------------------------------------  =                  travail non utilisé

            nombre total annuel d'unités de travail      

 

Cette indemnité sera versée par le sociétaire défaillant un mois après notification qui lui en sera faite par écrit par le trésorier.

 

ART.6 . MONTANT ET PAIEMENT DE LA PARTICIPATION

 

Si le sociétaire défaillant ne verse pas le montant de l'indemnité demandée, à l'époque fixée par le conseil d'administration, ce dernier sera en droit de lui applique les pénalités suivantes :

 

·        Une pénalité égale à 10 % du montant des travaux non exécutés estimés sur la base des engagements souscrits.

 

·         En cas de récidive : exclusion avec retenue de…… % du montant des parts souscrites, par l’exercice en cours duquel les engagements n’ont pas été tenus.

 

Ces pénalités ne se confondent pas avec l'indemnité compensatrice dont il est question à l'article 5 ci-dessus : elles s'y ajoutent.

 

EXECUTION ET REGLEMENT DES TRAVAUX

 

ART 7. FOURNITURE ET ENTRETIEN DU MATERIEL

 

La coopérative fournit le matériel, les carburants et les lubrifiants nécessaires à l'exécution des travaux.

 

Elle assure l'entretien et la réparation de tout matériel.

Toutefois un ou plusieurs responsables du matériel peuvent être désignés par le Conseil d'Administration.

 

 

Quand le matériel passe d'un sociétaire chez un autre, ce ou ces responsables en vérifient l'état mécanique, l'état de propreté, de graissage et de lubrification qu'ils consignent sur le carnet d'enregistrement des travaux avec signature du sociétaire qui prend le matériel en charge.

La responsabilité des incidents et accidents entraînant la détérioration du matériel, et sauf circonstances imprévues ou incontrôlables, incombe à l'utilisateur du matériel considéré qui devra participer aux réparations exceptionnelles dans la mesure fixée par le Conseil d'Administration sur proposition du ou des administrateurs chargés du contrôle de ce matériel.

 

ART. 8 . ACCIDENT DU MATERIEL

 

En cas d'avarie nécessitant l'immobilisation du matériel, l'adhérent chez qui l'accident est survenu doit pourvoir gratuitement au logement provisoire du matériel ou fournir les attelages nécessaires pour le conduire dans son local ou chez le mécanicien ou bien encore transporter les pièces à réparer.

 

Si l'avarie provient d'une conduite ou d'un réglage défectueux du matériel par un coopérateur ou son  personnel, en dehors de la surveillance du conducteur des travaux ou sans autorisation préalable écrite du conseil d'administration, ou si elle est occasionnée par un vice non apparent des produits du coopérateur ou de ces terrains, ce dernier est responsable envers la coopérative du dommage subi.

 

ART 9. TRAVAUX SPECIAUX UTILISATION DU MATERIEL APPARTENANT

A UN COOPERATEUR

 

Si le matériel de la coopérative ne comprend pas l'instrument nécessaire à l'exécution d'un travail déterminé, le coopérateur peut employer après accord du Président ses instruments personnels ou tous autres si ceux-ci s'adaptent aux tracteurs de la Coopérative.

 

Dans ce cas, le temps passé par le conducteur de travaux à la mise en place et à l'enlèvement de ces appareils, est à la charge exclusive du coopérateur qui ne peut, au surplus, demander aucune indemnité ni réduction de prix pour usure de ses instruments ou dommages subis par eux.

 

ART 10.  ECHELONNEMENT DES TRAVAUX AU COURS DE LA CAMPAGNE

 

Au début de chaque campagne, les coopérateurs doivent faire connaître aussi exactement que possible l'échelonnement prévisible de leurs programmes de travaux au Président ou à l'administrateur chargé de la direction des travaux afin de permettre au conseil d'administration de déterminer le roulement du matériel entre les adhérents.

 

En période normale, les demandes sont satisfaites dans l'ordre où elles ont été déposées en cherchant toutefois à grouper les travaux en vue de réduire au maximum les déplacements de matériels.

 

Aux périodes de gros travaux (fenaison, moisson, battage en particulier), le conseil d'administration fixe l'ordre de rotation du matériel chez les coopérateurs qu'il peut grouper, à cet effet, en secteurs.  L'ordre de rotation du matériel entre les différents secteurs doit alors être modifié tous les ans, de façon à ce que chaque secteur soit, à tour de rôle, servi en priorité.

 

Le conseil peut également fixer, selon les saisons, une priorité à certains travaux sur d'autres moins urgents.

Enfin, en cas d'urgence, le matériel ne peut être mis à la disposition d'un même adhérent pendant plus de 2 jours consécutifs.

 

ART 11.  RETARD OU  NON-EXECUTION DES TRAVAUX

 

Les coopérateurs ne sont pas fondés à réclamer une indemnité à la coopérative si le conseil d'administration décidé de l'arrêt de certains travaux en cours jugés  d'importance secondaire pour employer le matériel à des travaux urgents et plus importants, si les travaux ont subi   des retards par  suite de mauvais temps ou d'avaries du matériel, si un travail  n'a pu être continué dans les mêmes  conditions jugées dommageables pour le matériel.

 

12.  DEFINITION DE L'UNITE DE TRAVAIL

 

Le prix des travaux peut être fixé à l'hectare, à l'unité du produit travaillé (bottes de foin, mottes de pommes etc ) ou à l'heure.

 

Quand le prix s'entend à l'heure de travail, le nombre d'heures est calculé depuis le moment où le matériel commence effectivement les premiers travaux pour le compte du coopérateur jusqu'au moment où il quitte son exploitation.

Ne sont pas considérés comme temps de travail

* les arrêts occasionnés par les repas du conducteur ;

* le temps passé pour le graissage et la mise en route du matériel ;

* le temps passé pour se rendre du garage à l'exploitation.

 

Toutefois le total des arrêts à déduire pour une journée de travail ne doit pas excéder, y compris le repas de midi, le quart du temps effectif de travail.

 

Toute perte de temps supplémentaire doit être dûment justifiée.

 

Le temps passé en déplacement pour aller d'une pièce à l'autre chez le même coopérateur, ou pour régler les machines, compte comme travail.  Il en est de même des pauses horaires et des arrêts n'excédant pas dix minutes.

 

 

ART 13.  TARIF DE REMBOURSEMENT DES TRAVAUX

 

Les tarifs applicables aux différents travaux sont fixés à titre prévisionnel au début de chaque campagne par le conseil d'administration.  Ils sont calculés d'après les éléments du prix de revient, ainsi que d'après le compte d'exploitation de la dernière campagne.

 

Ils peuvent être révisés en fin de campagne d'après les charges réelles de l'exercice.

 

Un supplément peut être demandé pour certains travaux en terrains caillouteux ou particulièrement durs à cultiver, provocant une usure anormale du matériel.

 

 

 

ART 14.  DELAI DE PAIEMENT DES TRAVAUX

 

Le paiement des travaux doit être effectué au compte de la coopérative ouvert dans un établissement bancaire, dans un délai d'un mois après la réception du relevé de compte.

Toute somme non acquittée dans ce délai est passible, de plein droit et sans mise en demeure préalable, d'un intérêt de retard au taux de 0.75 %.

 

ART 15.  RISTOURNES

 

Les excédents pouvant apparaître au bilan de la coopérative en fin d'exercice peuvent être ristournés sur décision de l'Assemblée Générale entre les coopérateurs, proportionnellement au nombre total d'unités de travail qu'ils ont confiées à la coopérative.

 

 ART 16. - ARBITRAGE DES DIFFERENTS

 

Tous les différends susceptibles de s’élever à propos de l’exécution des travaux sont tranchés par le Conseil d’Administration statuant à la majorité des 2/3.

 

 

ART 17.  DIFFUSION DU REGLEMENT INTERIEUR

 

Tout coopérateur peut prendre connaissance du règlement intérieur au siège de la Coopérative et demander qu’il lui en soit délivré copie à ses frais.

 

 

 

 

 

 

 

LE PRESIDENT